vendredi 1 avril 2016

1er avril 2016 : Création d'un Ministère de la Réalité Virtuelle Augmentée (MRVA)





Après la création récente d'un Ministère à  l'Egalité Réelle, le Premier Ministre a décidé ce jour la création d'un nouveau ministère : le MRVA : Ministère de la Réalité Virtuelle Augmentée

Dans le cadre de la politique de redressement du pays et de la réduction des dépenses publiques, ce ministère sera chargé d'améliorer l'image du gouvernement et du Chef de l'Etat. 
Il pourra ainsi interagir "à vue" sur la courbe du chômage par le biais de ces nouvelles technologies. Cette courbe - actuellement très récalcitrante - pourra être inversée virtuellement, faute de pouvoir l'être concrètement. 
Il favorisera également la formation interactive d' équipes d'intervention des secours suite aux catastrophes telles que la chute de popularité du Chef de l'Etat. Cette courbe de popularité pourra également être "pilotée" interactivement pour en limiter les dégâts. 
Les ministres n'auront plus besoin de se déplacer, remplacés sur place par des robots pilotés à distance par leur "ministre de tutelle" qui aura ainsi le don d'ubiquité et pourra par exemple rencontrer simultanément les agriculteurs en colère et ses collègues européens. 
Moins de déplacements, pas de gardes du corps, plus de frais d'hôtel... économies garanties !

On pourrait multiplier les exemples d'innovations de ce ministère "high tech" et "éco-responsable"- promis à un avenir radieux - qui ne manquera pas de se développer, avec des secrétariats d'état aux Solutions Virtuelles et aux Robots Gouvernementaux.

(à suivre ?)


Sources : CR - Le Ringard Déchaîné
(01/04/2016)

mardi 15 mars 2016

Facebook, Twitter... j'y reviens !

Facebook, Twitter...  j'y reviens et je persiste (partiellement !)


En qualité de "Ringard éclairé",   j'ai souhaité approfondir ma connaissance de ces réseaux pour vérifier si je me trompais ou non (cf mes précédents articles...)


Twitter utilisé parcimonieusement  m'a paru assez intéressant et plus adapté que Facebook en ce qui concerne les échanges sur l'actualité et la circulation des pétitions. Le problème est que je m'y sens assez impuissant au regard du faible nombre de mes "abonnés".  L'exercice de Twitter oblige par ailleurs ses adeptes à une "gymnastique de l'expression" qui constitue un exercice intellectuel passionnant : arriver à dire en peu de mots ( 200 caractères maximum pour l'instant... ) ce que l'on souhaite transmettre aux autres. Eviter les mots inutiles, choisir dans le lexique le terme le plus approprié, c'est intéressant.  
Twitter est intéressant pour défendre des causes, diffuser des pétitions, polémiquer (quand c'est rédigé en bon français...) et à condition de ne pas y écrire sur tout et n'importe quoi.

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Quant à Facebook, dont je m'étais désinscrit il y a quelque temps, plusieurs raisons m'ont poussé à le redécouvrir :

Certains organismes ne jurent que par ce réseau, et lorsque j'ai voulu faire connaître  (par exemple) mes superbes photos de la Clarée à l'Office du tourisme de cette merveilleuse vallée, on m'a fait comprendre que cela passait presque nécessairement par Facebook !

Par ailleurs, n'ayant pas (ou plus) de nouvelles de personnes qui nous étaient chères, malgré l'existence de l'email, du téléphone et (oui, ça existe encore !) de la lettre... le passage par facebook permettait de les "suivre" - un terme qui confine davantage au voyeurisme qu'à l'amitié. 

En effet, depuis quatre mois, une nouvelle réinscription à ce réseau (je suis têtu malgré mes fortes réticences !) m'a permis de tisser un petit réseau d'une quarantaine d'"amis", et d'échanger quelques "clins d’œil"  (car c'est bien comme cela que je perçois ces échanges tout de même très superficiels et parfois un peu trop voyeuristes) avec des amis de jeunesse ou des relations familiales.

Il n'en reste pas moins que ces échanges demandent du temps malgré leur superficialité, et que pendant ce temps, les relations hors réseau sont un peu oubliées... Par ailleurs, le temps de créer, de rédiger ou de composer des albums et des pages internet "réfléchis" réduit comme peau de chagrin.  

Trop d'informations tue l'information. 
Trop de "partages"  tue la création. 
Tout est question de quantité, quand celle-ci peut tuer la qualité !

Estimant avoir testé en quatre mois les belles possibilités de ce réseau qu'il convient de "consommer avec modération", je vais cette fois y maintenir mon compte, mais en revoyant cependant à la baisse ma participation et la fréquence de mes visites. 

Etant farouchement opposé à une utilisation massive et irréfléchie (c'est un pléonasme...) du Smartphone (que je ne possède pas et ne possèderai pas tant que je n'y serai pas obligé !) je ne vais pas perdre mon temps à rester connecté en permanence sur un réseau peut-être sympa, mais surtout très superficiel, et paradoxalement "égoïste". 



(à suivre ! ?)

mercredi 22 avril 2015

Non à la disparition programmée des classes bilangues

Avec la remise en question des classes bilangues dans la réforme du collège, c'est l'avenir de l'enseignement de l'allemand en France qui est sur la sellette...

Pétition Publique : soyez nombreux à la signer !.

samedi 21 mars 2015

Béatitude numérique et écriture

Il faut utiliser les outils numériques intéressants mis à notre disposition, mais ne pas s'inféoder aveuglément au "tout numérique" ! 

La béatitude face à une pédagogie qui se voudrait essentiellement numérique me révolte. 

"La Finlande abandonne l'apprentissage de l'écriture manuscrite..." 
La nouvelle s'est propagée comme d'habitude comme une traînée de poudre, sans retenue ni réflexion (bravo les dégâts de l'instantanéité !). 

                    Voir l'article de Loys Bonod dans Marianne...

L'apprentissage du clavier est important, mais ce n'est sûrement pas LA priorité pour les jeunes enfants. Il ne devrait se faire que lorsque le savoir-faire de l'écriture manuscrite est vraiment acquis, intégré. 

                    Voir  le dossier (pdf) de l'IEN de Strasbourg sur ce lien...

L'apprentissage des techniques numériques est tellement plus fructueux si l'on maîtrise déjà des savoir-faire de base. Et ceci s'applique également au calcul mental, à la géométrie, à la cartographie...  

Pourquoi s'obstiner à toujours vouloir "placer la charrue avant les bœufs" ? A moins d'avoir pour objectif une parfaite robotisation de nos enfants ? Ce qui est déjà - en partie - une triste réalité...  En faire de parfaits consommateurs, "frontalement" conditionnés, pour reprendre un terme de mon précédent coup de colère...

A propos de pédagogie inversée et de l'abandon de l'enseignement frontal

Que font-ils de l'étymologie du mot pédagogie

                               Conduire, mener, accompagner, élever l'enfant...

On ne parle plus que de l'abandon de l'enseignement dit "frontal" qui ne serait tout simplement "plus possible"... 
Ne doit-on pas guider l'enfant ? 

L'enfant devrait tout apprendre par lui même, sans contrainte, sans attention, uniquement par l'expérience et le vécu. A la limite, dans ces conditions, pourquoi aller encore à l'école ? Je suis là aussi pour une pédagogie équilibrée. Un va et vient entre le "frontal" - que je considère comme indispensable - et les applications pratiques elles aussi inséparables, avec des découvertes liées à  une ouverture indispensable sur le monde. L'un ne peut pas aller sans l'autre

Tout l'art des compagnons par exemple n'est pas inné. L'observation, l'attention, la concentration, l'entraînement et l'exigence du résultat sont des compétences qui se perdent à l'échelon individuel. Elles ne semblent plus s'appliquer qu'au collectif, dans les cercles de qualité, et fonctionnent dans ce cadre sur les résultats de méthodes éducatives qui hélas se perdent. Tout relevant maintenant de l'immédiateté, chacun s'imagine devenir un "pro" de sa spécialité en deux temps et trois mouvements, et je pense qu'après de véritables réussites technologiques nous traversions dans une quinzaine d'années quelques déconvenues qui nous amèneraient à regretter l'abandon de l'enseignement "frontal".  

Pourquoi toujours vouloir passer d'un excès - l'enseignement "frontal" aveugle et réitéré sans adaptation tel que je l'ai hélas connu lors de mes études germanistiques de la part de vieux pontes imbus de leur "culture" supérieure - à un  autre : l'abandon complet du "frontal" au profit d'une découverte pratique, voir pragmatique, en dehors de toute culture générale, de toute contrainte guidée ?

Il y a tant d'exemples de réformes pédagogiques loupées, voire catastrophiques, lancées sur des modes, plus que sur du bon sens, par des idéalistes pensant plus à vérifier une théorie qu'à la réussite des élèves ? Méthode globale, découverte de la culture sans même avoir acquis le vocabulaire nécessaire à sa compréhension, saupoudrages tous azimuts devant des auditoires qui ne maîtrisent même pas les bases du français ou du calcul... 

En effet, les dernières classes de sixième que j'ai eues devant moi m'ont déconcerté complètement. Tristes résultats de cette évolution déplorable de la pédagogie engagée dès l'enseignement primaire. J'avais l'impression de parler une autre langue. Parmi les sujets de recherche documentaire autonome que je leur proposais en application (et qui pourtant intéressaient encore une majorité d'élèves les années précédentes) plus rien ne semblait les intéresser !  Seuls quelques groupes ont réalisé ces recherches avec plaisir.

On nous dit maintenant que ce sont les élèves qui devraient nous apprendre des choses, dans une soi-disant pédagogie inversée. Je ne sais que trop ce qu'ils nous proposeront : la téléréalité, les jeux vidéo et les marques ! Car pour le coup, la "culture" reçue par les jeunes est bien un matraquage complètement frontal qui les conditionne au détriment d'une école qui abandonne progressivement ses missions pour "s'adapter" à l'évolution de la société !!! 

Dans ces conditions, comment voudriez-vous que je sois optimiste dans ce domaine ?